Terre de feu et de glace posée sur la dorsale médio-atlantique, l’Islande offre des paysages dénudés d’une beauté brute, animés l’été par tous les oiseaux qui viennent s’y reproduire. Au sud-est de l’île, l’immense calotte glaciaire du Vatnajökull occupe près d’un dixième du territoire islandais (8%), c’est la plus importante d’Europe occidentale. Au sud, les langues du glacier descendent jusqu’au littoral et deux d’entre elles viennent mourir dans les lagunes glaciaires de Fjallsárlón et Jökulsárlón. Les icebergs se détachent du front du glacier, dérivent dans la lagune jusqu’à une petite rivière qui les entraîne jusqu’aux eaux de l’océan. Au soleil couchant et dans l’interminable crépuscule estival, ces eaux froides et plates sur lesquelles flottent des icebergs tous différents composent un paysage cristallin en perpétuel renouvellement, animé par une lente dérive et le retournement soudain d’un bloc de glace, un spectacle naturel à nul autre pareil.
Si les mouettes et les goélands nichent souvent sur les côtes ou à proximité, plusieurs espèces se rencontrent aussi à l’intérieur des terres, surtout en hiver. Comme l’écrit l’ornithologue Paul Géroudet dans Les Palmipèdes d’Europe : « On peut considérer Goélands et Mouettes comme les seigneurs tout-puissants des rivages, et sans la parure mouvante de leur vol, sans l’animation sans pareille qu’ils leur donnent, les côtes, les lacs et les cours d’eau seraient bien mornes et déserts. »
Si les mouettes et les goélands nichent souvent sur les côtes ou à proximité, plusieurs espèces se rencontrent aussi à l’intérieur des terres, surtout en hiver. Comme l’écrit l’ornithologue Paul Géroudet dans Les Palmipèdes d’Europe : « On peut considérer Goélands et Mouettes comme les seigneurs tout-puissants des rivages, et sans la parure mouvante de leur vol, sans l’animation sans pareille qu’ils leur donnent, les côtes, les lacs et les cours d’eau seraient bien mornes et déserts. »
Mouettes et goélands : une distinction très française, nos voisins allemands les nomment indifféremment Möwe et nos voisins britanniques gulls. Si ces oiseaux appartiennent tous à la famille des Laridés, par son allure générale, sa silhouette moins massive et son comportement, la Mouette rieuse se distingue facilement des goélands. Elle porte d’ailleurs le nom de genre Chroicocephalus ce qui, dans la classification du vivant, la sépare bien des goélands regroupés dans le genre Larus. Mais le mal nommé Goéland railleur appartient au genre Chroicocephalus, comme la Mouette rieuse !
Que seraient nos forêts et nos parcs sans les acrobaties de ce rongeur espiègle parfaitement à l’aise au bout des plus petites branches et même dans les airs ? Tout le monde connait la silhouette et les mimiques de l’Écureuil roux (Sciurus vulgaris). Même s’il se méfie quand même des humains et qu’il garde en principe ses distances, il n’hésite pas à entrer dans les jardins et à s’approcher des maisons en quête de nourriture. Si cet animal vif et nerveux nous est autant familier, c’est aussi que son rythme de vie coïncide avec le nôtre puisque, contrairement à la plupart des mammifères, il ne s’active que durant la journée. Quand deux écureuils se croisent, ils peuvent se lancer dans de folles courses poursuites, entamant parfois une partie de cache-cache passée, tête en bas, à tourner autour d’un tronc. Toujours aussi véloce, quand l’acrobate se déplace au sol, il allonge les bonds qu’il enchaîne jusqu’au prochain arbre. Des yeux jusqu’au museau s’exprime également une grande fébrilité alors que, surpris, il se plaque immobile sur une branche. À la fin de l’été, l’agitation redouble, et l’activité devient frénétique. Dès le mois de juillet et jusqu’en octobre, c’est la saison des noisettes puis des noix. Les écureuils s’agitent dans les noisetiers et les noyers, consommant sur place ou transportant leur récolte pour l’enterrer dans des cachettes disséminées sur leur domaine vital. Chaque animal garde globalement la mémoire des endroits où il enterre ses provisions, mais c’est grâce à l’odorat qu’il retrouvera finalement sa cachette, ou celle d’un congénère !
Aux confins du Bénin, à l’extrême nord-ouest, le parc national de la Pendjari n’est séparé du Burkina-Faso que par la rivière Pendjari. Dans cette savane à acacia, les arbres, arbustes, buissons et hautes herbes forment un milieu dense au cœur duquel les animaux se dissimulent aisément. Régulièrement, les gardes du parc allument d’ailleurs des feux dans certains secteurs pour maintenir le milieu relativement ouvert. Le parc de la Pendjari fait sans conteste partie des plus beaux sanctuaires sauvages d’Afrique de l’ouest, l’un des rares à abriter encore des buffles, des éléphants et des lions.